Maraîchage

Les légumes du domaine se développent dans un système de cultures en association. L’objectif étant de créer des zones de microclimats adaptés à chacun d’eux. En soignant la terre par différentes techniques de permaculture et en créant un véritable équilibre de la biodiversité, nous arrivons à obtenir des légumes sains et sans traitement, adaptés au terrain et se ressemant tout seuls pour la plupart au bout de quelques années. Avec d’autres techniques de permaculture, nous pouvons réaliser des cultures avec plus de rendements qu’en agriculture intensive (par exemple, en reproduisant des schémas de biodiversité exotique). Par l’observation de notre terrain et de ses plantes, nous sommes capables de faire pousser ces dernières et leur faire porter leurs fruits, avec un minimum d’énergie. Pour accéder à ces objectifs, une période de minimum 3 ans est nécessaire, pour permettre à la terre et aux essences des plantes de se reconstruire et de s’intégrer dans cette nouvelle formule.

 

Exemple de techniques de permaculture :
La célèbre butte qui est une technique observée depuis longtemps et qui permet de gagner plus d’espace que sur une surface plate. D’un côté, elle est exposée au soleil comme sur un terrain en pente alors que l’autre côté sera utilisé pour des légumes préférant l’ombre. En intégrant du bois à l’intérieur de ces buttes, nous constatons qu’une deuxième source de chaleur est émise par la terre lors de sa décomposition, sur une période allant jusqu’à 8 ans. Cette structure limite le gel et permet de transmettre suffisamment de matières nutritives à nos légumes.

La culture en « lasagnes » qui est un système composé de couches superposées de matériaux ligneux (carbonés) et de matériaux verts (azotés) est notamment destinée à accueillir des cultures gourmandes.

L’association des légumes plantés permet de limiter considérablement, voire complétement, les produits de traitement. Le système voit la plantation de variétés qui éloignent certains insectes ou plantes indésirables, au côté de plantes qui les attirent, ce qui fait « perdre la tête » aux nuisibles . Les parasites, au fil des ans, se fatiguent et finissent par s’éliminer pratiquement complétement. Par ailleurs, des espaces seront créés à côté des plantations pour attirer les ravageurs, tout en y ajoutant leurs prédateurs. Ex : les coccinelles pour les pucerons, les canards pour les limaces et la matière organique déposée par terre pour les champignons…

Chez nous, tout le monde jardine !